PROJETS

A R C H I T E C T U R E

 

TRANSFORMATIONS ET CONSTRUCTION D'UNE EXTENSION BIOCLIMATIQUE (2017-)

Chantier achevé (photos restant à faire...)

 

 

CONSTRUCTION ECOLOGIQUE D'UN PETIT GÎTE NICHE AU CREUX DES ARBRES (2017-)

Demande de permis en cours

 

PROPOSITION POUR UN CONCOURS DE CONCEPTION D'HABITAT LEGER DE LOISIR (2016)

 

REHAUSSE D'UNE HABITATION MITOYENNE BRUXELLOISE (2015-2016)

Chantier achevé

 

 

CONSTRUCTION D'UNE HABITATION BIOCLIMATIQUE ET ORGANIQUE (2015-)

Esquisse pour la construction d'une maison organique (chantier en cours)

Plus de détail sur ce projet dès que possible... chantier en cours

 

 

CONSTRUCTION D'UNE EXTENSION BIOCLIMATIQUE ET ORGANIQUE (2015-2017)

Construction d'une extension de +/- 30m2 et d'un atelier (chantier ext. achevé)

 

 

 

CONSTRUCTION ECOLOGIQUE D'UN IMMEUBLE DE DEUX APPARTEMENTS (2015-)

Esquisse pour la construction d'une maison organique (début de chantier à venir)

Plus de détail sur ce projet dès que possible...

 

 

RENOVATION D'UNE HABITATION ET DE SES ANNEXES (2015-)

Esquisse pour la transformation d'une petite habitation et du grand garage et construction de volume de liaison (chantier en cours)

 

 

EXTENSION D'UNE HABITATION ORGANIQUE (2014)

Esquisse pour la construction d'une extension écologique d'une maison organique existante

Projet remis à plus tard.

 

 

MAISON BASSE ENERGIE, MODERNE MAIS VERNACULAIRE (2013-)

Construction écologique d'une maison unifamiliale passive ou basse énergie (chantier en cours)

Idée / volonté / concept :

Dans un petit village de la commune de Philippeville, un nouveau lotissement est apparu. Il a la chance de se situer en fin de village, au bord des terrains agricoles et bucoliques. Les prescriptions qui lui sont attachées tentent de préserver le caractère local vernaculaire (murs en pierres du pays, petites baies pas trop nombreuses, simplicité des détails, toitures en ardoises) mais en se heurtant aux moyens constructifs actuels. Dans cette optique, le maître mot est le gris, la prédominance des pleins sur les vides et la limitation du bois pour éviter les constructions trop apparentée aux chalets de montagne. Un des axes de ce projet est la recherche de moyens particuliers, modernes, économiques et écologiques pour relier le bâtiment à son environnement sans en faire une construction banale faisant grise mine et ne participant finalement pas à la cohérence paysagère et typologique du lieu.

Le terrain est parfaitement orienté (façade arrière au sud) et la vue dégagée (peu d'ombrage du à l'environnement). Le soleil sera bien présent et ses nombreux bienfaits pourront être mis à profit tout au long de la journée.

Comme pour le projet précédent (voir ci-dessous) la surchauffe sera gérée par des moyens passifs et les apports solaires seront optimisés en hiver.

 

Notre proposition initiale auprès de l'urbanisme comprend 3 dérogations qui sont au service de l'efficacité énergétique du bâtiment: implantation en retrait de l'alignement pour bénéficier le plus longtemps possible de l'ensoleillement, débordements de toit en façade arrière (ombrage) et prédominance des vides (fenêtres) sur les pleins (murs) en façade arrière orientée sud.

 

 

 

 

 

 

Nous proposons également des solutions originales en termes de matériaux de constructions et de parements: le car-port sera bâti en bois-cordé dont le texture et les couleurs peuvent s'apparenter à un mur en pierres du pays, un muret de clôture sera réalisé en gabions pour arriver au même résultat. Sa végétalisation souhaitée apportera aussi une touche de couleurs plus joyeuses à la zone d'accueil de la maison. Le végétation qui grimpera en façade arrière aura le même effet esthétique mais apportera en plus un ombrage estival complémentaire pour éviter la surchauffe.

Le mode constructif sera sans doute de type maçonnerie mais avec un nouveau venu sur le marché belge, le bloc Argio en terre crue géopolymérisée, produit wallon innovant qui permet la construction de mur porteur. L'isolation sera réalisée en béton chaux-chanvre dont le filière wallonne est en plein développement depuis quelques années grâce au dynamisme de jeunes entreprises comme Chanvreco et Isohemp.

 

Matériaux :

  • Macçonnerie en blocs de terre crue géopolymérisée
  • Isolation du sol en coquillages (Isoschelp) , argile expansé (Argex) ou en verre cellulaire expansé (Misapor);
  • Châssis bois-alu, bois européen ou bois exotique FSC;
  • Enduit à le chaux sur béton chaux-chanvre et bardage en mélèze badigeonné à la peinture nordique cuite à l'ancienne ou lasuré ou non traité;
  • Toiture en ardoises naturelles ou en tuiles de terre cuite;
  • Soubassement en béton cellulaire;
  • Choix d'essences locales pour les boiseries intérieures ;
  • Panneaux constructifs en OSB Sterling ou Smartply (panneaux de bois ayant un taux de formaldéhyde extrêmement bas ou nul) ;
  • Plafonnage intérieur à l'argile ;
  • Recherche de finitions saines, durables et d'entretien aisé;
  • Panneaux solaires;
  • Chauffage complémentaire au bois ;
  • Ventilation double-flux.

 

EXTENSION BASSE ENERGIE D'UNE HABITATION & CONSTRUCTION D'UN ATELIER (2013-)

Chantier en cours. NB: l'urbanisme a imposé la brique de parement pour le volume côté rue. Il a été réalisé avec des briques de récupération suite aux démolitions.

 

TRANSFORMATION D'UNE HABITATION MODESTE NAMUROISE ET DE CES ANNEXES (2013-)

Permis obtenu, construction en attente

 

MAISON PASSIVE POUR FAMILLE ACTIVE (2012)

Esquisse pour la construction écologique d'une maison passive unifamiliale

Idée / volonté / concept :

Le terrain est vraiment bien orienté (façade arrière presque plein sud) et assez large pour éviter de subir l'ombre portée des maisons qui existent de part et d'autre. Bien qu'il y ait une servitude de passage vers les terrains agricoles, la zone d'implantation définie est assez favorable à la construction d'une maison tirant tous les profits du bioclimatisme. Les Maîtres d'Ouvrage voulaient une maison à la fois très ouverte mais permettant une différenciation des espaces. Leur volonté était de s'installer dans une maison à la fois sobre mais chaleureuse, épurée sans être minimaliste et offrant des matériaux et des couleurs proches de l'évidente beauté harmonieuse de la nature.

Le rez-de-chaussée est implanté sur deux niveaux qui suivent la pente du terrain. Côté nord, le hall d'entrée, le bureau et la "familly-room" ont un plafond plus bas et proportionné aux dimensions des pièces. Le séjour, la salle à manger et la cuisine profite du plain-pied vers le jardin et la terrasse extérieure dans une sucession claire et généreuse. Toutes les pièces, même en façade nord ont au moins une fenêtre orientée vers le jardin et permettent de capter des rayons de soleil et d'offir des vues agréables. Les "écoutilles" ou "oeillères" qui garnissent les façades latérales sont à la fois des canons à lumière, des vues vers la vallée arborée qui s'étend côté jardin et des gardiennes de l'intimité qui est souvent tristement oubliée dans la plupart des lotissements 4 façades (avec des pignons percés de baies qui se font face-à-face).

La façade sud est le capteur de chaleur et de lumière. Au rez, toute la façade sud est vitrée. Les fenêtres d'angles ouvrent la maison aux premiers et derniers rayons de soleil. A l'étage une percée traversante entre la façade nord et la façade sud permet à toute la circulation de la zone nuit de vivre au rythme de la journée et des saisons. Les différents changements d'intensité et de couleur de la lumière qui se reflète sur les cloisons et les vues vers le paysage arboré est en constante évolution crée un lien entre l'intérieur et l'extérieur.

Les débordements de toit, les corniches et le balcon des chambres ont été calculés afin de contenir la surchauffe qui est un point sensible des maisons passives. En été les soleil est haut perché et l'ombre portée de ces éléments limite fortement la pénétration des rayons directes. En hiver le soleil se repose, il monte moins haut dans le ciel et les rayons pénètrent profondément dans toutes les pièces de la maison et la réchauffe. Eviter de devoir utiliser des moyens "actifs" pour gérer la surchauffe est une garantie de pérénité et de fonctionnement (à l'opposé des systèmes motorisés ou automatisés comme les screens extérieurs automatiques et la climatisation qui demandent de l'entretien, des contrôles, des réparations et le remplacement et dont la garantie est bien plus limitée que la garantie décénnale...

 

Matériaux :

  • Structure de l'ossature en douglas non-traité ou construction en maçonnerie isolante (blocs de terre cuite alvéolaires ou béton céllulaire);
  • Isolation du sol en coquillages (Isoschelp) ou en verre cellulaire expansé (Misapor);
  • Châssis bois-alu ou bois exotique FSC;
  • Parement de briques terre-cuite et bardage en mélèze badigeonné à la peinture nordique cuite à l'ancienne;
  • Toiture courbe en tuile de terre cuite ;
  • Isolation complémentaire en liège expansé ;
  • Choix d'essences locales pour les boiseries intérieures ;
  • Panneaux constructifs en OSB Sterling (panneaux de bois ayant un taux de formaldéhyde extrêmement bas) ;
  • Recherche de finitions saines, durables et d'entretien aisé.

 

Photos et images :

 

 

PAVILLONS D'ECOLE MODULAIRES (2011-)

Construction de deux pavillons scolaires passif ou zéro énergie de 4 et 2 classes pour deux écoles gardiennes et primaires à Etterbeek. Marché public réalisé avec Pierre DERU dans le cadre de l'Atelier Architecture et Dévellopement Durable scprl

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Idée / volonté / concept :

Le Maître d'Ouvrage demandait de proposer des solutions architecturales cohérentes pour remplacer 3 pavillons scolaires vétustes (dont un exemplaire datant de l'expo universelle de 1958...) sur deux sites différents. Notre idée était de pouvoir réaliser des économies d'étude et de réalisation en proposant une solution unique pour les deux implantations. La répétitivité doit permettre de diminuer les coûts et le temps de construction in situ limitant ainsi les nuisances et les risques liés aux chantiers de construction (au sein de cours de récréation et en intérieur d'îlot). Les espaces proposés ne sont pas pour autant rigides en sans poésie. La maîtrise et l'expérience de la construction d'une architecture plus organique permettent l'élaboration de solutions techniques réalistes à coûts maîtrisés. La forme générale en deux demi-cercle permet au volume intérmédiaire de s'adapter aux besoins spécifiques propre à chaque implantation. (voir schéma de modularité ci-dessous). La mezzanine peut aussi devenir un étage séparé à part entière, éventuellement accessible par un escalier extérieur.

De nombreux rangements facilement accessibles et une organisation judicieuse des fonctions (jouer, se laver les mains, aller aux toilettes, etc) permettent de décharger les classes du trop plein de matériels et de jouets qui parasite le confort, l'impression d'espace et de bien-être. Des rangements profonds et proches de la table de l'instituteur/trice sous l'escalier, des casiers sur roulettes qui se glissent sous une grande banquette/tablette de fenêtre, des tablettes au dessus du lavabo, des rangements dans les sanitaires, les casiers 25/40/40 des élèves qui peuvent être rendus accessibles par les deux côtés (couloir/vestiaire et classe), etc.

Depuis sa table de travail , l'instituteur/trice garde un oeil sur tout les coins de la classe (vers l'espace principal, vers la mezzanine, vers les sanitaires) et contrôle l'accès à l'escalier de la mezzanine et aux sanitaires. Du côté de l'entrée au pavillon, une fenêtre descend jusqu'au sol et offre aux enfants une vue idéale pour dire "au revoir maman / papa"...La grande tablette / banquette est aussi un "lieu" en lui-même : on peut s"y asseoir, y jouer avec un tracteur, s'y accouder pour regarder le feuilles qui tombent, etc... Toutes les faces vues des rangements seront réalisées en un matériau qui permet l'affichage aisé des travaux des élèves ou de décoration on évite ainsi les dégradations des murs et autres surfaces).

La mezzanine offre un espace complémentaire utilisable et aménageable selon besoins : rangements, coin dodo, coin contes et histoires, etc

 

 

Matériaux :

  • Structure de l'ossature en douglas non-traité ;
  • Soubassements maçonnés en blocs de terre cuite alvéolaires type monomur (coef. d'isolation lambda jusqu'à 0.08 w/m2K ;
  • Isolation du sol en coquillages (Isoschelp) ;
  • Châssis bois-alu ou polyester-alu peu d'entretien);
  • Bardage en mélèze ou douglas badigeonné à la peinture nordique cuite à l'ancienne;
  • Toiture verte extensive sur membrane EPDM;
  • Ventilation naturelle type Zed-Factory
  • Isolation en ouate de cellulose et en laine végétale;
  • Choix d'essences locales pour les boiseries intérieures ;
  • Panneaux constructifs en OSB Sterling (panneaux de bois ayant un taux de formaldéhyde extrêmement bas) ;
  • Recherche de finitions économiques, durables et d'entretien aisé.

 

Photos et images :

 

 

DES AILES PROTECTRICES - Immeuble de bureaux (2011)

Projet pour la rénovation et extension basse énergie des bâtiments administratifs du CPAS de Villers-la-Ville avec Pierre DERU dans le cadre de l'Atelier Architecture et Dévellopement Durable scprl

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Idée / volonté / concept :

Le bâtiment existant a une prestance évidente et fait partie de l'histoire du petit village de Marbais. Il fut Maison Communale et école primaire puis attribué par la suite au CPAS de Villers-la-Ville. La demande était d'étandre la surface de bureaux et d'améliorer les bâtiments et bureaux existants (mise aux normes et rénovation). Notre proposition, qui a été retenue, consiste à venir poser un volume en ossature bois sur le socle existant (briques) à l'arrière du bâtiment principal. Un volume intermédiaire très ouvert crée un lien entre les différentes parties et devient accueil, circulation verticale et espaces techniques. Le bâtiment existant est peu modifié afin de mettre en valeur ses qualités intrinsèques (matériaux de façade, volumétrie harmonieuse, présence par rapport à l'espace publique) : isolation par l'intérieur, rénovation des briques de façade, rénovation des planchers, etc.

La surface de bureaux sera doublée (de 400 à 800 m2) et la consommation d'énergie de chauffage diminue de moitié. Le standard passif ne pourra cependant pas être atteint pour diverses raisons, notamment budgétaire.

 

 

Matériaux :

  • Structure de l'ossature en douglas non-traité ;
  • Châssis bois : vitrage double ou triple appliqué sur la structure avec capots extérieurs en afzélia FSC pour le volume central, châssis bois alu pour la partie neuve et changement des vitrages de la partie existante;
  • Bardage en mélèze ou douglas badigeonné à la peinture nordique cuite à l'ancienne. NB : il aura fallut beaucoup de temps de recherche et de réflexion pour que le service incendie accepte ce type de revêtement de façade pour un bâtiment public (les normes européennes le permettent mais la révision des normes belges qui a été approuvée par le Conseil Supérieur de Sécurité contre l'Incendie et l'Explosion est en attente de publication au Moniteur Belge depuis... 2008) ;
  • Toiture verte extensive sur membrane EPDM en pose libre ;
  • Isolation en ouate de cellulose, en laine végétale, en verre cellulaire expansé (sol) ;
  • Choix d'essences locales pour les boiseries intérieures ;
  • Panneaux constructifs en OSB Sterling (panneaux bois ayant un taux de formaldéhyde extrêmement bas) ;
  • Recherche de finitions économiques, durables et d'entretien aisé.

 

 

Photos et images :

 

 

LUMIERE & BOIS (2011)

Création d'une extension toute en verre et en bois, un nouveau bulbe dans le jardin ?

Idée / volonté / concept :

La façade arrière manque cruellement d'ouverture vers un grand jardin agréable en ensoleillé. La famille nombreuse qui y habite ressent le besoin d'une plus grande connivence avec celui-ci. Les enfants sont en âge de jouer seul au jardin mais un contact visuelle est utile et agréable.

Après avoir étudier toute les possibilités d'organisation (jusqu'à réorganiser l'ensemble du rez-de-chaussée et démolir l'annexe) l'option de s'intégrer dans le creux du L formé par le bâtiment principal et l'annexe existante s'est présentée comme la plus adaptée aux besoins et désirs du maître d'ouvrage.

Les vitrages fixes sont appliqués directement contre la structure en bois offrant ainsi un maximum de transparence visuelle et de lumière. Pour palier à la mauvaise orientation de la maison, un puit de lumière est prévu au centre de la pièce à l'image des yourtes mongoles. Il est le capteur solaire qui ira chercher les rayons direct tombant du sud par au dessus l'annexe existante

 

Matériaux :

  • Structure en douglas non-traité ;
  • Châssis bois : vitrage double ou triple appliqué sur la structure avec capots extérieurs en afzélia ;
  • Bardage en mélèze brut non-traité ;
  • Toiture verte extensive sur membrane EPDM en pose libre ;
  • Isolation en laine de bois ;
  • Plafonnage au plâtre naturel et/ou à l'argile ;
  • Choix d'essence locale pour les boiseries intérieures ;
  • Panneaux constructifs en OSB Sterling (taux de formaldéhyde extrêmement bas) ;
  • Mobilier intégré (cuisine, vestiaire) privilégiant le bois massif.

 

 

Photos :

 

 

SAUVONS CETTE MAISON ! (2007-2012)

Transformation et rénovation écologique en autoconstruction.

 

Idée / volonté / concept :

Cette maison de 1920, toute en briques de terre, cuitent sur place, a souffert des essais de transformations multiples et destructives de nombreux propriétaires successifs.

Elle prend pied au bord d'une route au trafic assez important. A l'origine, toutes les pièces de vie étaient tournées vers la chaussée et la maison disposait de très peu de vues vers le jardin, la campagne, la ferme-château, le beau grand frêne et le pré aux vaches...

Les pièces d'habitations étaient étriquées et fermées l'une par rapport aux autres, les circulations dans la maison devaient être revues entièrement.

Disposant d'un budget réduit, le projet a du s'accommoder d'un grand nombre de contraintes (baies existantes, niveau du rez-de-chaussée différent du rez-de-jardin, etc.) et des possibilités techniques liées à l'autoconstruction.

 

 

Matériaux

  • Structure de terrasse en mélèze et douglas non-traité ;
  • Isolation partielle par l'intérieur en liège expansé;
  • Isolation partielle de toiture en laine de chanvre ;
  • Isolation du sol en billes d'Argex (argile expansé);
  • Plafonnage au plâtre naturel et/ou à l'argile ;
  • Enduit et badigeon de chaux sur les façades;
  • Peintures et produits de traitements du bois écologiques ;
  • Utilisation de panneaux d' OSB Sterling (taux de formaldéhyde extrêmement bas) pour réaliser une partie des finitions intérieures (sols, murs, plafond) qui pourront évoluer dans le temps (plancher massif, plafonnage, peinture, etc...);
  • Mobilier intégré (dressing, rangements sous pans de toiture) en OSB Sterling, cuisine en bambou ;
  • Toilette sèche ;
  • Installation d'une microstation d'épuration individuelle et d'une citerne d'eau de pluie de 7.000 litres pour réutilisation (wc, machine à laver, etc.);
  • Installation d'une chaudière à pellets (chauffage et eau chaude sanitaire) à alimentation automatique par 'taupe' d'aspiration .

 

 

 

Photos :

Rénovation de la façade et nouvelle terrasse

Nouvel escalier, nouvelle trémie et séjour

Salle de bain et hal d'entrée

 

 

UNE BOUFFEE D'AIR SOUS UN TOIT BRUXELLOIS (2010)

Transformation et réorganisation d'un duplex (2ème étage + combles).

Idée / volonté / concept :

Au départ, les pièces de jour se trouvent au 2ème étage de la maison ainsi qu'une chambre et une salle-de-bain. L'étage sous combles, plus petit, est occupé par deux grandes chambres et une plus petite. Dans les chambres le plafond est relativement bas et une large toiture plate court tout le long de la façade arrière. Le duplex ne dispose que d'un balcon fort petit et mal orienté.

Les maîtres de l'ouvrage voulaient rénover l'ensemble et utiliser la grande toiture plate pour faire une grande terrasse ensoleillée. Qui plus est, un conduit technique central de un mètre sur un traverse la maison jusqu'en toiture.

Dans cette configuration, la terrasse aurait été esseulée toute la journée et ne dégagerait pas son réel potentiel d'utilisation, les espaces de nuit et de jour s'entremêlent et l'accessibilité aux pièces sanitaires s'en ressent. La réorganisation générale de l'appartement s'impose comme nécessaire.

Dés lors, on a inversé les choses : tous les murs de l'étage sous combles sont démolis et tout l'espace est réatribué aux pièces de jour (séjour, salle-à-manger, cuisine) et s'ouvre vers une belle terrasse en bois. Ce choix permet également de démolir tout le faux-plafond pour donner plus de hauteur et de l'ampleur à cet espace. C'est aussi l'occasion d'isoler convenablement tout le volume. Le point le plus contraignant était ce conduit technique au milieu de l'espace, il est devenu un élément structurant l'espace : ce large pilier devient un rempart qui isole l'espace cuisine, un support pour du rangement multifonctionnel, une base sur laquelle se relie le bar de cuisine, etc.

Le deuxième étage est alors exclusivement dédié à la nuit : trois grandes chambres et un local complémentaire gravitent autour de la salle de bain.

Pour la terrasse, une partie de celle-ci est recouverte de végétation (mousses et fleurs ne nécessitant que très peu d'entretien). Ce choix permet de respecter les règlements du code civil en matière de vue sans l'occulter ni refermer l'espace dans un couloir d'écran brise-vue. Une toiture verte apporte également d'autres avantages tel que la protection aux U.V. de la membrane d'étanchéité (meilleure durabilité), une isolation accoustique renforcée, une temporisation des échanges thermiques, une retenue partielle des eaux de pluie ainsi qu'une amélioration esthétique et paysagère.

 

Matériaux
  • Grande lucarne vers le toit plat en ossature bois avec pare-pluie en panneaux de fibres de bois bitumés et bardage en mélèze non-traité ;
  • Réutilisation de gîtes de plancher de grenier ;
  • Un tronc de Robinier est utilisé comme un poteau de bois pour soutenir une des pannes intermédiaires de la toiture;
  • Châssis en mélèze + double-vitrage superisolant ;
  • Terrasse en bois non-traité (phase II);
  • Toiture verte extensive sur étanchéité en EPDM + isolation incompressible ;
  • Isolation de la toiture inclinée en laine de bois et renouvellement de la couverture en tuiles ;
  • Plafonnage au plâtre naturel ;
  • Peinture bio (aux extraits d'agrumes).

Photos :

 

 

L'OISEAU DE VERRE (2007)

Réalisation d'une pergola vitrée couvrant une cour résiduelle entre une annexe et un mur mitoyen et aménagement du jardin comprenant une terrasse en bois et la création " d'un bassin d'orage ".


Idée / volonté / concept :

Le projet met au sec une cour trop humide tout en réglant différents problèmes d'étanchéité. La recherche a porté sur la liaison entre le végétal du jardin et le minéral de la maison. Les deux types de matière s'insinuent progressivement l'une dans l'autre. La couverture vitrée existante, ainsi que le long mur mitoyen, se prolonge visuellement vers l'extérieur et contribue ainsi à amenuiser la frontière intérieur/extérieur.


Matériaux :

Photos :

 

ENTRE PARENTHESE (2012)

Amélioration des pièces de vies d'une Maison de Maître à Etterbeek. Entrer sans frapper...

 

Idée / volonté / concept :

Cette ancienne maison de maître était organisée de manière classique : un couloir central déservant des petites pièces de part et d'autre. Au fil du temps et des propriétaires, le couloir central du rez a été supprimé. La porte de rue s'ouvre depuis sans préambule sur un grand espace de séjour au rez-de-chaussée. La demande principale du maître d'ouvrage était de recréer un sas d'entrée. Afin d'étendre et de différencier les pièces de vie, le maître d'ouvrage désirait aussi aménager les locaux en demi-sous-sol côté rue. Des fenêtres existent mais de type "cour anglaise" pour la ventilation, une grande partie de la surface vitrée était donc occultée par les plancher du rez. En rehaussant une partie du plancher et en créant une nouvelle trémie d'escalier, la prise de lumière naturelle de ces fenêtres est optimisée.

 

Matériaux :

  • Habillage du sas en mortex côté intérieur et en lattage de bois à l'extérieur ;
  • Plancher en bois européen ;
  • Isolation en laine de bois ou en liège expansé ;
  • Plafonnage au plâtre naturel et/ou à l'argile ;
  • Choix d'essence locale pour les boiseries intérieures ;

 

Photos et images :

 

 

UNE CARAPACE URBAINE (2011-2012)

Transformation de l'étage sous comble d'une maison Ixelloise - quartier de l'université

Idée / volonté / concept :

Le rez-de-chaussée de la maison est occupé par un commerce de proximité et le terrain et sa situation près d'un angle ne permettent pas d'agrandissement en profondeur. La seul possibilité pour cette famille d'agrandir son habitation consiste à augmenter le hauteur de l'habitation. Les prescriptions urbanistiques (dont un PPAS) ne permettent pas de rehausser la maison de manière significative. Les autorités communales et régionales ce sont par ailleurs montrées extrêmement frileuses par rapport à une intervention visant à améliorer les liens entre l'existant et le contemporain (voir esquisse n°1). La maison existante possède certaines qualités esthétiques mais de là à la classer parmi les monuments intouchables... Nous avons donc du prendre des options qui contribuent à séparer l'ancien et le nouveau. Leurs demandes ne tenait compte ni des fonctions, ni de l'orientation des façades (ils voulaient par exemple que l'on crée de grandes fenêtres côté rue...au nord...dans un dressing...). Le bâtiment étant implanté dans une zone de PPAS (Plan Particulier d'Aménagement des Sols), il devait être soumis à enquête publique et passer en Commission de Concertation. Malgré l'absence de remarques lors de l'enquête publique, le projet a rencontré des remarques étonnantes et parfois des plus subjectives lors de la commission de concertation. Leur café était-il si mauvais ?

Malgré cela, avec le soutient de certains fonctionnaires du service communale de l'urbanisme, le projet a su trouver un terrain d'entente et instaurer un dialogue entre les différentes parties de l'édifice. La baie rectangulaire en saillie est un élément qui s'apparente au bow-window existant tout en apportant de l'intimité au dressing localisé côté rue; la toiture sur deux niveaux permet d'amoindrir son impact en intérieur d'îlot, etc.

 

Matériaux :

Photos et images :

Esquisse n°1 et n°2: refusées

 

 

 

 

 

M O B I L I E R

CADRE DE LIT :

Cadre de lit réalisé à partir de planches standards et n'utilisant ni colle, ni clous, ni vis. Montage et démontage simple et très rapide. Une fois démonté il est très facilement transportable et prend peu de place.

 

 

 

 

 

 

TOUR DE RANGEMENT POUR CD :

Chaque cube est indépendant des autres. Ils peuvent tourner pour changer la forme de l'ensemble ou se désolidariser et servir de cube de transport.

 

 

 

 

 

MEUBLE POUR HALL D'ENTREE :

A la fois banc, coffre et rangement pour chaussures. Les formes simples s'adaptent à la typologie de l'appartement.

 

 

 

C O N C O U R S

CONCOURS JEUNES ARCHITECTES 2004 :

Réalisation d'un site internet personnel d'architecture sur le thème du développement durable.

Lien vers une copie du site internet (bonne connection nécessaire)

Deuxième prix et prix du public

 

D I V E R S

MEMOIRE :

L'occasion d'étudier une voie pour le développement durable :

L'étude et l'observation de la nature en général, et en particulier des constructions issues du monde animal et végétal. La construction d'un nid, d'une termitière, d'un barrage de castors ou d'une toile d'araignée ainsi que le mode de croissance et l'organisation des plantes, arbres et fleurs constituent chaque fois une réponse adaptée à des besoins spécifiques en fonction de toutes les contraintes naturelles (physique, climatique, chimique...), qu'elles soient générales ou liées à un environnement particulier.

Pour lire l'introduction, cliquez sur la couverture